La mindfulness, un outil du bien-être en entreprise
le 18 mars 2014 | par Shabnam Anvar
Nous sommes nombreux à la recherche de moyens pour mettre en place un environnement de travail sain pour soi et nos équipes. Thomas Emmanuel Gérard, coach en entreprise et facilitateur en intelligence collective, nous ouvre, en toute simplicité, la voie à la Mindfulness. Respirez, cela va vous faire du bien…!
Qu’est-ce que la mindfulness dont tout le monde parle ?
La mindfulness se traduit en français par ‘pleine conscience’. Il s’agit d’exercices de respiration, de relaxation et de méditation qui aident à être présent à soi-même, dans l’ici et le maintenant. Peut être vous arrive-t-il d’être parasité par des pensées du type ‘j’aurais dû faire ceci’ ou ‘j’aurais dû dire cela’, ou bien d’être anxieux à l’idée de situations que vous allez vivre, ou de décisions que vous devez prendre. La mindfulness peut aider à observer avec distance ce qui se passe en soi et autour de soi, à la fois sur le plan de ses sensations, de ses émotions et de ses pensées. C’est comme mettre son cerveau sur ‘pause’. Etre là. Juste là. Non pas vider son esprit, mais au contraire, être pleinement présent, être en ‘pleine conscience’. ‘Bon, ok –me direz-vous– et après ?’ Et bien après, avec un peu d’entraînement, ces exercices vous permettront d’accueillir avec plus de fraîcheur, plus de bienveillance et non-jugement les événements, même désagréables, qui peuvent ponctuer votre quotidien. La mindfulness offre un espace de ressourcement qui permet de gagner en confort pour soi-même et pour son entourage.
Pourquoi utiliser le terme anglais ‘mindfulness’ plutôt que ‘pleine conscience’ ?
C’est une manière de distinguer la pratique laïque de la pratique bouddhiste. A la fin des années 70, des chercheurs américains, dont John Kabat-Zinn, ont commencé à s’intéresser aux bénéfices de la méditation et des exercices de pleine conscience issus de la tradition bouddhiste zen. Dans un premier temps, ces exercices ont été utilisés en milieu hospitalier, pour le traitement de la dépression. Puis les effets sur le stress ont été mesurés. Ces chercheurs ont ouvert la voie à un corpus scientifique très important qui a confirmé les effets bénéfiques de la méditation sur le corps (baisse de la tension artérielle, renforcement du système immunitaire, perception moindre des douleurs physiques…) et sur l’esprit (équilibre émotionnel, modulation de la peur, empathie, compassion…). Le terme anglais ‘mindfulness’ fait référence à l’approche laïque de la pleine conscience, celle qui a fait l’objet d’études scientifiques poussées.
La mindfulness se traduit en français par ‘pleine conscience’. Il s’agit d’exercices de respiration, de relaxation et de méditation qui aident à être présent à soi-même, dans l’ici et le maintenant. Peut être vous arrive-t-il d’être parasité par des pensées du type ‘j’aurais dû faire ceci’ ou ‘j’aurais dû dire cela’, ou bien d’être anxieux à l’idée de situations que vous allez vivre, ou de décisions que vous devez prendre. La mindfulness peut aider à observer avec distance ce qui se passe en soi et autour de soi, à la fois sur le plan de ses sensations, de ses émotions et de ses pensées. C’est comme mettre son cerveau sur ‘pause’. Etre là. Juste là. Non pas vider son esprit, mais au contraire, être pleinement présent, être en ‘pleine conscience’. ‘Bon, ok –me direz-vous– et après ?’ Et bien après, avec un peu d’entraînement, ces exercices vous permettront d’accueillir avec plus de fraîcheur, plus de bienveillance et non-jugement les événements, même désagréables, qui peuvent ponctuer votre quotidien. La mindfulness offre un espace de ressourcement qui permet de gagner en confort pour soi-même et pour son entourage.
Pourquoi utiliser le terme anglais ‘mindfulness’ plutôt que ‘pleine conscience’ ?
C’est une manière de distinguer la pratique laïque de la pratique bouddhiste. A la fin des années 70, des chercheurs américains, dont John Kabat-Zinn, ont commencé à s’intéresser aux bénéfices de la méditation et des exercices de pleine conscience issus de la tradition bouddhiste zen. Dans un premier temps, ces exercices ont été utilisés en milieu hospitalier, pour le traitement de la dépression. Puis les effets sur le stress ont été mesurés. Ces chercheurs ont ouvert la voie à un corpus scientifique très important qui a confirmé les effets bénéfiques de la méditation sur le corps (baisse de la tension artérielle, renforcement du système immunitaire, perception moindre des douleurs physiques…) et sur l’esprit (équilibre émotionnel, modulation de la peur, empathie, compassion…). Le terme anglais ‘mindfulness’ fait référence à l’approche laïque de la pleine conscience, celle qui a fait l’objet d’études scientifiques poussées.
Dans quel cadre peut-on découvrir la mindfulness ? Est-ce un effet de mode ?
Aujourd’hui, la mindfulness a largement dépassé le cadre de la pratique méditative et du développement personnel. On la retrouve dans les organisations, sur les volets : prévention des risques psycho-sociaux, gestion du stress, bien-être au travail. Preuve qu’il ne s’agit pas d’un effet de mode, de grandes entreprises l’ont intégré dans leurs outils de gestion du capital humain : Google (programme Search Inside Yourself), L’Oréal, EDF, Siemens, Chanel … Bien sûr, les très nombreuses couvertures de magazines qui lui ont été consacrées ces derniers mois peuvent évoquer un effet de mode. Mais à mon sens, c’est davantage le reflet d’une modification en profondeur du lien au travail, que les salariés appellent de leurs vœux. Pour les organisations qui s’en emparent, la mindfulness est un outil scientifiquement éprouvé, qui se veut une première expérimentation autour de la notion de bien-être au travail.
Pourquoi avoir choisi d’introduire la mindfulness dans votre activité de coach ?
Je pratique la mindfulness au quotidien depuis de nombreuses années et c’est tout naturellement que j’ai choisi de la mettre au cœur de mon métier de coach. C’est ma couleur, c’est ma spécificité et c’est une excellente pratique pour renforcer ma posture de coach : dans l’écoute bienveillante et le non-jugement.
Je constate que, dans le contexte économique que traversent les entreprises, les salariés sont particulièrement impactés. La mindfulness, qui est particulièrement adaptée pour la gestion des émotions, ouvre un espace de bien-être au travail pour les coachés, un espace qui est reproductible hors séances.
Pour moi, la mindfulness est une porte d’entrée sur la capacité à se connecter à soi, à l’autre –collègues, entourage. C’est revenir à soi pour mieux aller vers l’autre. C’est trouver un ancrage et un alignement qui vont permettre de s’engager avec confiance et sécurité dans l’interaction avec les autres.
Aujourd’hui, la mindfulness a largement dépassé le cadre de la pratique méditative et du développement personnel. On la retrouve dans les organisations, sur les volets : prévention des risques psycho-sociaux, gestion du stress, bien-être au travail. Preuve qu’il ne s’agit pas d’un effet de mode, de grandes entreprises l’ont intégré dans leurs outils de gestion du capital humain : Google (programme Search Inside Yourself), L’Oréal, EDF, Siemens, Chanel … Bien sûr, les très nombreuses couvertures de magazines qui lui ont été consacrées ces derniers mois peuvent évoquer un effet de mode. Mais à mon sens, c’est davantage le reflet d’une modification en profondeur du lien au travail, que les salariés appellent de leurs vœux. Pour les organisations qui s’en emparent, la mindfulness est un outil scientifiquement éprouvé, qui se veut une première expérimentation autour de la notion de bien-être au travail.
Pourquoi avoir choisi d’introduire la mindfulness dans votre activité de coach ?
Je pratique la mindfulness au quotidien depuis de nombreuses années et c’est tout naturellement que j’ai choisi de la mettre au cœur de mon métier de coach. C’est ma couleur, c’est ma spécificité et c’est une excellente pratique pour renforcer ma posture de coach : dans l’écoute bienveillante et le non-jugement.
Je constate que, dans le contexte économique que traversent les entreprises, les salariés sont particulièrement impactés. La mindfulness, qui est particulièrement adaptée pour la gestion des émotions, ouvre un espace de bien-être au travail pour les coachés, un espace qui est reproductible hors séances.
Pour moi, la mindfulness est une porte d’entrée sur la capacité à se connecter à soi, à l’autre –collègues, entourage. C’est revenir à soi pour mieux aller vers l’autre. C’est trouver un ancrage et un alignement qui vont permettre de s’engager avec confiance et sécurité dans l’interaction avec les autres.
Quels sont les bénéfices de la mindfulness dans une séance de coaching ?
Sur le plan pratico-pratique, la mindfulness dans le cadre d’un coaching permet dès les premières séances d’apprendre à gérer ses émotions dans son cadre professionnel, et par extension, dans sa vie de tous les jours. Par exemple : être mesuré dans la réponse que l’on apporte, mettre ses ruminations sur pause, envisager les épisodes habituellement générateurs de stress sous un angle différent, ouvrir un espace de calme intérieur au cœur de la tempête …
Concrètement, un entraînement en séance permettra de gérer, quand elles se présentent, les situations de tension qui provoquent un émotionnel fort : discussion houleuse avec un collègue, critiques lors d’une réunion d’équipe, mail incendiaire. Il s’agit d’exercices de respiration qui aident à revenir à un émotionnel neutre, ou -au moins- à ne pas se laisser entrainer dans une réaction de l’instant. Ils contribuent à poser un autre regard sur la situation, en laissant à distance ses interprétations et ses projections animées d’émotionnel. Cela ne signifie pas ‘ne rien faire’. Il est parfois légitime de poser les limites, de partager un ressenti. Mais l’entraînement à la mindfulness offrira un espace pour le lâcher-prise, pour apporter une réponse –et non pas une réaction– face à une situation de tension.
Au-delà de la gestion des émotions, les exercices de mindfulness permettent d’installer le coaché dans de bonnes conditions pour revisiter certaines situations ou vécus, pour voir clairement certains schémas à l’œuvre, ou encore opérer des prises de conscience. Comment ça marche ? Pour vous répondre, je dois faire appel aux neurosciences, qui décrivent avec précision ce qui se passe dans notre cerveau, notamment la sécrétion de neurotransmetteurs et d’hormones, et qui vont avoir un impact quasi-immédiat sur notre comportement et le flot de nos pensées. Ainsi, après une journée dense, voire stressante, les exercices de respiration, de relaxation ou de méditation vont préparer le cerveau. Ils vont permettre de désactiver temporairement le système limbique, qui véhicule les émotions, et laisser le cortex préfrontal –le siège du langage, de la mémoire, du raisonnement, de la concentration– fonctionner sans parasitage émotionnel. Le coaché a ouvert un espace de calme intérieur. La séance sera d’autant plus fructueuse.
Sur le plan pratico-pratique, la mindfulness dans le cadre d’un coaching permet dès les premières séances d’apprendre à gérer ses émotions dans son cadre professionnel, et par extension, dans sa vie de tous les jours. Par exemple : être mesuré dans la réponse que l’on apporte, mettre ses ruminations sur pause, envisager les épisodes habituellement générateurs de stress sous un angle différent, ouvrir un espace de calme intérieur au cœur de la tempête …
Concrètement, un entraînement en séance permettra de gérer, quand elles se présentent, les situations de tension qui provoquent un émotionnel fort : discussion houleuse avec un collègue, critiques lors d’une réunion d’équipe, mail incendiaire. Il s’agit d’exercices de respiration qui aident à revenir à un émotionnel neutre, ou -au moins- à ne pas se laisser entrainer dans une réaction de l’instant. Ils contribuent à poser un autre regard sur la situation, en laissant à distance ses interprétations et ses projections animées d’émotionnel. Cela ne signifie pas ‘ne rien faire’. Il est parfois légitime de poser les limites, de partager un ressenti. Mais l’entraînement à la mindfulness offrira un espace pour le lâcher-prise, pour apporter une réponse –et non pas une réaction– face à une situation de tension.
Au-delà de la gestion des émotions, les exercices de mindfulness permettent d’installer le coaché dans de bonnes conditions pour revisiter certaines situations ou vécus, pour voir clairement certains schémas à l’œuvre, ou encore opérer des prises de conscience. Comment ça marche ? Pour vous répondre, je dois faire appel aux neurosciences, qui décrivent avec précision ce qui se passe dans notre cerveau, notamment la sécrétion de neurotransmetteurs et d’hormones, et qui vont avoir un impact quasi-immédiat sur notre comportement et le flot de nos pensées. Ainsi, après une journée dense, voire stressante, les exercices de respiration, de relaxation ou de méditation vont préparer le cerveau. Ils vont permettre de désactiver temporairement le système limbique, qui véhicule les émotions, et laisser le cortex préfrontal –le siège du langage, de la mémoire, du raisonnement, de la concentration– fonctionner sans parasitage émotionnel. Le coaché a ouvert un espace de calme intérieur. La séance sera d’autant plus fructueuse.
Pouvez-vous partager des exercices que vous avez mis en place en coaching ?
Oui, bien sûr. Par exemple, je démarre systématiquement mes séances de coaching par un sas de pleine conscience. L’objectif ? Favoriser une qualité de présence du coaché dans l’ici et le maintenant, lui permettre de porter un regard apaisé sur des faits ayant provoqué un émotionnel fort, ou encore installer une vision claire et sereine sur des choix à faire. Ce sas est conçu comme un apprentissage progressif :
(i) La respiration en pleine conscience : installer le calme.
(ii) Le scan corporel : identifier des tensions musculaires.
(iii) La visualisation : se connecter à un ressenti sensoriel sur proposition d’images mentales.
(iv) Le temps en silence : se ressourcer, installer la sérénité.
Chaque nouvelle pratique vient compléter et consolider la précédente.
Il y a de nombreux exercices de mindfulness que vous pouvez pratiquer aisément dans un cadre professionnel. Les coachés que j’accompagne apprécient particulièrement :
(i) La marche en conscience : au cours de la journée, je vais profiter de toutes les opportunités de marche entre deux bureaux ou deux bâtiments, pour revenir à moi-même. Je respire profondément et je compte le nombre de pas que je fais sur l’inspire, le nombre de pas que je fais sur l’expire. Les pensées parasites s’évaporent et je peux offrir une présence de qualité à mon arrivée à destination.
(ii) Lorsque le téléphone sonne, je respire profondément, je souris puis je décroche le combiné. J’offre à mon correspondant une qualité d’écoute et une présence qui peuvent influencer positivement l’échange.
(iii) L’ancrage (ou ‘respirer par les pieds’) : en position debout, je respire profondément en imaginant que l’air entre et sort de mon corps par les pieds. Je visualise des racines qui partent de mes pieds et s’enfoncent dans le sol. Cet exercice est particulièrement recommandé avant une prise de parole.
Est-ce que la mindfulness peut être utilisée pour une intervention en public ?
Si vous êtes amené à prendre la parole en public, les exercices de mindfulness peuvent être d’une grande aide. Avant une intervention, adopter une respiration lente aide à réduire l’espace que je laisse au stress et aux émotions, et permet l’installation progressive d’une sensation de calme. Pendant l’intervention, je peux m’imaginer que je suis ancré, enraciné, et ressentir le fait d’être solidement relié à la terre : cela contribue à un ressenti positif par l’auditoire (plus présent, plus assertif), et m’aide à projeter ma voix avec confiance. J’accompagne les managers et dirigeants sur la prise de parole en public en utilisant des exercices de mindfulness qui viennent compléter les apports en formation.
Quels sont vos projets actuels ?
Je suis en train de développer le concept de ‘Mindful Intelligence’, que je décris comme une nouvelle étape de l’intelligence émotionnelle. La ‘Mindful Intelligence’ allie la capacité à se connecter à soi, au moyen de la mindfulness, et à l’autre, au moyen de l’intelligence collective. Pour cela, je propose aux organisations un triptyque basé sur un accompagnement collectif – une initiation à la mindfulness, l’expérimentation de temps en intelligence collective – et un accompagnement individuel de type coaching.
En février 2014, Sébastien Henry* et moi-même avons lancé le cycle ‘Méditation & Leadership’ qui propose aux dirigeants et managers un soutien à une pratique régulière de la méditation et un espace d’échanges sur le sens et l’impact de leurs actions. L’objectif est le développement d’un leadership inspirant ancré dans quatre mouvements : Revenir à soi, Donner du sens, S’engager, Inspirer.
*Sébastien Henry est l’auteur de ‘Quand les décideurs s’inspirent des moines. 9 principes pour donner du sens à votre action” (Dunod, 2012) et “Ces décideurs qui méditent et s’engagent. Un pont entre sagesse et business“ (Dunod, 2014).
Oui, bien sûr. Par exemple, je démarre systématiquement mes séances de coaching par un sas de pleine conscience. L’objectif ? Favoriser une qualité de présence du coaché dans l’ici et le maintenant, lui permettre de porter un regard apaisé sur des faits ayant provoqué un émotionnel fort, ou encore installer une vision claire et sereine sur des choix à faire. Ce sas est conçu comme un apprentissage progressif :
(i) La respiration en pleine conscience : installer le calme.
(ii) Le scan corporel : identifier des tensions musculaires.
(iii) La visualisation : se connecter à un ressenti sensoriel sur proposition d’images mentales.
(iv) Le temps en silence : se ressourcer, installer la sérénité.
Chaque nouvelle pratique vient compléter et consolider la précédente.
Il y a de nombreux exercices de mindfulness que vous pouvez pratiquer aisément dans un cadre professionnel. Les coachés que j’accompagne apprécient particulièrement :
(i) La marche en conscience : au cours de la journée, je vais profiter de toutes les opportunités de marche entre deux bureaux ou deux bâtiments, pour revenir à moi-même. Je respire profondément et je compte le nombre de pas que je fais sur l’inspire, le nombre de pas que je fais sur l’expire. Les pensées parasites s’évaporent et je peux offrir une présence de qualité à mon arrivée à destination.
(ii) Lorsque le téléphone sonne, je respire profondément, je souris puis je décroche le combiné. J’offre à mon correspondant une qualité d’écoute et une présence qui peuvent influencer positivement l’échange.
(iii) L’ancrage (ou ‘respirer par les pieds’) : en position debout, je respire profondément en imaginant que l’air entre et sort de mon corps par les pieds. Je visualise des racines qui partent de mes pieds et s’enfoncent dans le sol. Cet exercice est particulièrement recommandé avant une prise de parole.
Est-ce que la mindfulness peut être utilisée pour une intervention en public ?
Si vous êtes amené à prendre la parole en public, les exercices de mindfulness peuvent être d’une grande aide. Avant une intervention, adopter une respiration lente aide à réduire l’espace que je laisse au stress et aux émotions, et permet l’installation progressive d’une sensation de calme. Pendant l’intervention, je peux m’imaginer que je suis ancré, enraciné, et ressentir le fait d’être solidement relié à la terre : cela contribue à un ressenti positif par l’auditoire (plus présent, plus assertif), et m’aide à projeter ma voix avec confiance. J’accompagne les managers et dirigeants sur la prise de parole en public en utilisant des exercices de mindfulness qui viennent compléter les apports en formation.
Quels sont vos projets actuels ?
Je suis en train de développer le concept de ‘Mindful Intelligence’, que je décris comme une nouvelle étape de l’intelligence émotionnelle. La ‘Mindful Intelligence’ allie la capacité à se connecter à soi, au moyen de la mindfulness, et à l’autre, au moyen de l’intelligence collective. Pour cela, je propose aux organisations un triptyque basé sur un accompagnement collectif – une initiation à la mindfulness, l’expérimentation de temps en intelligence collective – et un accompagnement individuel de type coaching.
En février 2014, Sébastien Henry* et moi-même avons lancé le cycle ‘Méditation & Leadership’ qui propose aux dirigeants et managers un soutien à une pratique régulière de la méditation et un espace d’échanges sur le sens et l’impact de leurs actions. L’objectif est le développement d’un leadership inspirant ancré dans quatre mouvements : Revenir à soi, Donner du sens, S’engager, Inspirer.
*Sébastien Henry est l’auteur de ‘Quand les décideurs s’inspirent des moines. 9 principes pour donner du sens à votre action” (Dunod, 2012) et “Ces décideurs qui méditent et s’engagent. Un pont entre sagesse et business“ (Dunod, 2014).
Pour aller plus loin :
Thomas Emmanuel Gérard est coach en entreprise et facilitateur en intelligence collective au sein de Mindful Intelligence. Il accompagne les individus et les groupes en intégrant à son activité des exercices issus de la mindfulness.